L’encadrement au chantier, comme au hockey!
Dans le cadre du rayonnement de la marque « Expert. -sur nos chantiers- » visant à mettre en valeur les diverses compétences de nos corps de métier du système intérieur, le service des communications de BMNJ compte mener une large campagne de diffusion portant sur nos divers projets et notre personnel. Voici donc le premier compte-rendu d'une série d'articles sur nos travailleurs et travailleuses de chantier.
Œuvrant depuis 1999 dans le secteur de la construction, Benoit Simon a 22 ans de métier et travaille au sein des équipes de chantier de BMNJ depuis 9 ans. Chef d’équipe sur le projet Hapopex que nous avons visité le 21 juin dernier, Benoit aime ses équipes de travail et la collaboration qu’il instaure sur les étages en production. Quand on lui demande quels sont les défis de son travail sur les chantiers, ses yeux pétillent quand il fait le parallèle avec l’univers du hockey, qu’il côtoie dans ses loisirs en tant que gardien de but. « Tu ne défais pas un trio quand un trio est fort! Quand je vois des équipes dont la synergie est gagnante, j’essaie de préserver ces liens et cette efficacité, même dans d’autres projets quand c’est possible. Il y a un esprit de famille parfois si fort que l’équilibre des travailleurs en est influencé. Il y a des employés de chantiers qui accepteraient d’être déplacés et même de s’imposer plus de kilométrage pour être avec les membres qu’ils aiment voir tous les matins, à leurs côtés ».
Le corps de métier de chef d’équipe est pour Benoit un poste qui lui permet de vivre l’adrénaline des avancées de projet avec ses travailleurs et une liberté d’exécution pour respecter les délais, ce qui ressemble à ce qu’un coach ferait à l’entraînement et derrière le banc.
« Bien planifier quel joueur envoyer dans quelle zone au bon moment, c’est un peu similaire quand il faut évaluer les forces de nos employés de chantiers, les former en vue de gagner de l’expérience, leur attribuer des tâches dont le but ultime est de rencontrer les échéanciers sans retard. Quand on est dans les temps, c’est comme quand on score. Toute l’équipe en est fière. Parfois, la cadence est exceptionnelle. On a le goût de les récompenser, de leur dire : hey, bon match gang! »
– Benoit Simon, Chef d’équipe.
Sara Brien-Robidoux, qui œuvre dans le métier en tant que poseur de métal intérieur avec la fourrure métallique depuis un an, ajoute que faire partie de l’équipe de Benoit pour BMNJ est vraiment motivant. « Parfois je me challenge, je me donne un objectif personnel dans une journée de travail. J’aime ça me retrouver en fin de journée avec des accomplissements où ma cadence et mon exécution ont dépassé ce qui était attendu, sans pour autant négliger ma minutie. Je ressens une reconnaissance de mes pairs et je me sens à ma place dans cette équipe. Il y a plusieurs femmes sur le chantier Hapopex. On y est accueillies avec respect, sans différence, sans chauvinisme. On est considérées comme des travailleuses de même niveau et avec le même respect que tout autre travailleur ».
Benoit mentionne que si les femmes s’additionnent au sein des équipes, c’est que le métier leur est largement accessible grâce à la volonté de l’industrie de favoriser la mixité sur les chantiers. Sara est arrivée par le biais d’un changement de carrière : une amie employée chez BMNJ lui a parlé de son poste de poseur de laine acoustique dans le système intérieur. Sans même avoir eu besoin de passer par le bassin, Sara a reçu sa formation Santé et Sécurité au Travail de l’ACQ et a pu intégrer un chantier où on l’a formée sur le terrain. Elle adore son métier. Tout le monde l’apprécie. Elle n’a jamais regretté son choix de s’orienter dans un secteur où les femmes se font encore rares. Et Benoit la considère comme un maillon fort de son équipe.
En se rendant sur le chantier Hapopex, l’équipe des communications ne voulait pas seulement y prendre de belles photos et entendre un discours bien préparé. Nous voulions nous rapprocher du terrain et se connecter sur les vraies affaires. Les travailleurs sont contents de montrer leur savoir-faire. On peut constater que le climat de travail est agréable, soutenu et productif. Et le stress de livrer à temps est un stress partagé et mobilisant. C’est ce que Sara et Benoit nous font comprendre. Un match gagné, c’est des efforts combinés sur la glace! Un projet livré dans les délais, c’est de la sueur collective, une cadence positive et une gestion de production la plus bienveillante possible. « Des traînes bottes, ça ne reste pas dans une équipe. On veut une synergie collective. Nos meilleurs employés ont du cœur au ventre. C’est ça qui motive les uns et les autres : la qualité du travail et l’engagement de terrain ». de dire le chef d’équipe Benoit Simon en riant. Manifestement, le chantier est bien encadré. Les compétences y sont soulignées. Les efforts parfois récompensés quand un bon but a été marqué. Des rafraîchissements pour tous quand on a eu chaud, des fois ça fait la job pour conclure tout ça dans la satisfaction de s’être donnés ! Benoit est un bon père de famille pour les équipes qui lui sont confiées et un bon coach aussi. Et des joueuses comme Sara, on en voit de plus en plus rejoindre les bancs et porter nos couleurs.